lundi 21 juillet 2025

Un Ventre Plat Pour Une Meilleure Vitalité, La Barre, Le Livre et Le Pendule


練長使短
S’entraîner en longueur, utiliser court

練重使輕
S’entraîner lourdement, utiliser léger




La plupart des outils utilisés dans la recherche de la verticalité ciblent généralement la colonne vertébrale, un étirement plus fort ou une meilleure verticalité. Deux exemples peuvent être cités : l’utilisation de barres de traction pour l’étirement et de livres et de pendules pour la verticalité.



I. La Gravité et la Barre
De statique au mouvement, pour ce type d’outil, puisque ce que l’on recherche est un meilleur étirement de la colonne vertébrale, voire de tout le corps, les règles sont tout à fait opposées à ce qui se fait habituellement. En effet, l’idée est d’avoir et de maintenir contre toute attente au moins les bras et le torse aussi droits que possible (comme un gibbon suspendu, voir précédemment dans ce blog).
Il faut toutefois rester détendu sans être relâché. Cela signifie qu’il faut maintenir les alignements, en particulier en rentrant le ventre, en contenant la poitrine et en tirant légèrement vers le haut l’occiput. Dans le cas contraire, tout exercice étirerait, en fait, de mauvaise façon la colonne vertébrale.
Correctement fait, la gravité passe d’ennemie à alliée. Enfin, on peut également utiliser la barre avec les pieds au sol ou même la tête à l’envers, les jambes alors aussi droites que possible.




II. Le Livre et le Pendule
Un livre sur la tête pour maintenir une certaine rectitude est un exercice assez connu. Ce qui est moins connu, c’est qu’il existe également des outils pour aligner correctement la colonne vertébrale à son autre extrémité, certains étant aujourd’hui davantage utilisés à des fins folkloriques qu’à des fins thérapeutiques.
De plus, les anciennes pratiques différaient en faisant la distinction entre la recherche d’alignements, en utilisant d’abord des objets très légers (une feuille de papier au lieu d’un livre), puis en renforçant cet alignement en ajoutant très progressivement du poids.
Enfin, le fait de placer quelque chose sur le sommet de la tête visait à mieux travailler les alignements du menton et de l’occiput, tandis que le fait d’en tenir un autre au niveau de l’entrejambe permettait de mieux comprendre quelles chaînes musculaires et quels réseaux de fascias étaient impliqués dans le repli des fesses.




Comme pour tout ce qui touche aux arts internes, il s’agit toujours davantage de savoir comment faire que catégoriser ce qui serait vrai ou faux. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de la respiration, sujet du prochain billet.

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