拳有勢者, 所以為變化也. 横斜側面, 起立走伏, 皆有墙戶, 可以攻, 故謂之勢. 拳有定勢, 而 用時無定勢. 然當其用也, 變無定勢, 而實不失勢, 故謂之把勢*
La boxe a ses postures, ce qui résulte en changements. Horizontal ou de travers et de côté ou de face, en se levant ou en se tenant debout et en mouvement ou en se prosternant, tout a un mur et des portes, il est possible d'attaquer, et c'est pour cela que l'on parle de posture. La boxe a des postures déterminées mais, lors de son emploi, il n'y a pas de posture déterminée. Ainsi, elle assume son usage propre. Les changements ne connaissent pas de posture déterminée, mais en réalité on ne perd pas sa posture, c'est la raison pour laquelle on parle d'habileté dans l'art.
戚繼光曰: "操手足之號令易, 而操心之號令難; 有形之操易, 而不操之操難"**
Qiji Guang a dit: "Le commandement pour exercer les mains et les pieds est facile, mais le commandement pour exercer le coeur est difficile, l'entraînement qui a une forme est facile, mais l'exercice sans exercice est difficile"...
Pour les anciennes pratiques internes, le combat était chaos donc sans règle, tandis que la formation, pour compenser, devait être abordée avec méthode, par conséquent avec règles et ordre. Une formation en règle pour faire face au chaos était donc un autre oxymore à résoudre. En effet, le combat étant le chaos, l'objectif à atteindre était l'informe par le biais d'une formation, pourtant, gouvernée par la forme. Il y a donc beaucoup de dictons dans les arts martiaux chinois qui suivent le paradoxe de demander aux élèves de faire le contraire dans les combats de ce qui a été étudié pendant l'entraînement.