jeudi 17 juillet 2025

Un Ventre Plat Pour Une Meilleure Vitalité, Encore Plus Haut


天門亢
La porte du Palais Céleste est hautaine.



Les anciennes pratiques basées sur le changement étaient très adaptatives, une caractéristique qui a presque disparu dans l’enseignement de masse actuel, où les postures et les exercices sont assez standardisés et doivent toujours être répétés de la même manière, indépendamment de la morphologie et des transformations du corps. Auparavant, elles étaient considérées comme des outils que l’on pouvait modifier, non seulement en fonction de son corps, de son esprit et de son niveau de compréhension, mais aussi simplement en fonction de l’objectif que l’on recherchait. À titre de comparaison, les pratiques actuelles fournissent une boîte à outils avec un tournevis pour chaque usage et chaque taille spécifique, tandis que les anciennes pratiques vous donnaient un seul tournevis avec la possibilité de changer les têtes en fonction de vos besoins. Il s’agissait alors de trouver ce qui était essentiel et ce qui pouvait être modifié. Et comme ces pratiques modifiaient aussi profondément le corps, un nouveau corps signifiait de nouvelles règles. Il fallait naturellement une compréhension approfondie de la méthode pour pouvoir déterminer les principes fondamentaux de sa pratique. Ainsi, lorsqu’on entraînait le ventre plat et luttait contre la gravité, changer totalement les postures pour s’adapter à cet objectif n’était pas un problème, comme cela a déjà été décrit dans un billet précédent.
Entraîner le ventre plat consiste à réorienter son entraînement, à utiliser des outils et une respiration spécifique. Le présent article traitera d’abord du type de changements et d’exercices à rechercher.




I. Changements Ciblés
Comme décrit brièvement dans un autre billet, modifier de petits détails à l’intérieur du corps peut conduire à un aplatissement du ventre. En effet, avec exactement le même poids, mais des angles corporels différents, on peut paraître corpulent ou mince, il suffit de savoir comment se tenir correctement.
La première partie à cibler, car elle sert de base à la colonne vertébrale, sont les fessiers. En effet, il faut observer comment la même posture, le même étirement…, effectués de manière légèrement différente, finissent par les contracter. Même en position assise, on peut, en fait, en adoptant une posture correcte, tendre cette partie du corps. Ce qui est ciblé est, bien sûr, la tension des fascias, qui peut être maintenue pendant longtemps, presque sans effort, et non la contraction musculaire qui ne peut, elle, durer. Une telle habilité permet d’utiliser correctement les fesses dans leur fonction d’amortisseur en position assise et d’éviter que le bas du dos ne se déforme lentement mais sûrement en cas de périodes assises trop longues.
La deuxième partie est, logiquement, l’extrémité de la colonne vertébrale, en particulier la tête. Ici, il faut trouver les angles qui permettront d’étirer et de tendre le cou afin de redresser la colonne vertébrale et, plus précisément, d’empêcher les vertèbres cervicales de se relâcher trop.
Le reste de la colonne vertébrale fait l’objet d’un travail assez particulier qui, malheureusement, ne peut être décrit par écrit, car il doit être spécifique à chaque personne.

On peut bien sûr adapter son entraînement pour viser encore plus de verticalité et le ventre rentré.




II. Entraînement Spécifique
Comme mentionné précédemment, les angles des postures étaient assez librement modifiés dans les anciennes pratiques qui avaient le changement pour pierre angulaire. Par conséquent, pour entraîner la verticalité, il suffit de modifier n’importe laquelle de ses postures habituelles pour se rapprocher de ce qu’on appelle Urdhva Hastasana en yoga. Changer ensuite les angles des mains en fonction de la posture d’origine aide ainsi à travailler sur différents réseaux de fascias.
L’entraînement semi-statique vise à apprendre au corps à chercher à atteindre le ciel à chaque fois que l’on s’étire. Il s’agit essentiellement d’un mouvement en deux temps où le corps se rétracte autant que possible, presque en position fœtale, puis s’étend vers le haut, la colonne vertébrale se redressant, le ventre disparaissant encore plus, les côtés de la taille se rétrécissant vers l’intérieur, le cou s’étirant…
Et, en mouvement, on applique aux jambes les mêmes principes. Il y a également des marches personnalisées où l’on galope, en sautant à chaque foulée. De plus, que ce soit en mouvement ou en semi-statique, cela est aussi l’occasion de faire participer davantage certains réseaux de fascias et certaines chaînes musculaires au mouvement, comme les fesses ou les réseaux latéraux.




Si, pour les jeunes professionnels adolescents d’autrefois, cette transition était facile, il en va tout autrement pour les adultes dans le monde des loisirs. Néanmoins, en reconnectant certains réseaux et en apprenant à les intégrer pleinement dans ses mouvements, on se sentira progressivement plus félin dans ceux-ci. Outre la réorientation de son entraînement, certains outils peuvent également être utilisés pour améliorer la verticalité.

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