天門亢
La porte du Palais Céleste est hautaine.
含胸拔背
Contenir la poitrine et hisser le dos.
提肛吊肚
Soulever l’anus, suspendre le ventre.
Les petits détails à l’intérieur du corps sont toujours difficiles à décrire, d’autant plus qu’ils peuvent légèrement différer pour chaque élève en fonction de leur morphologie. Les rechercher conduit souvent à approfondir de plus en plus les différentes significations possibles des dictons. En effet, à ce stade, il ne faut pas essayer de reproduire extérieurement ce qu’ils illustrent, comme ceux cités, mais analyser le processus interne qui conduit à de tels résultats. C’est, après tout, l’objectif principal des arts internes.
Dans la recherche de la verticalité, chaque partie du corps est en fait importante et tous les détails, des pieds à la tête, ont un impact, rendant la verticalité presque impossible à atteindre. Néanmoins, on peut suivre trois règles dans cette recherche : étirer et redresser la colonne vertébrale, reconnecter le torse aux jambes et obtenir un effet similaire à celui des verrous.
I. Redressement et Étirement
En ce qui concerne la colonne vertébrale, de petits changements devraient permettre de la redresser ou, si elle l’est déjà, de mieux l’étirer.
Cela implique, bien sûr, que les fesses soient initialement rentrées, le menton légèrement baissé, etc. Une fois les règles générales d’alignement respectées, il s’agit de rechercher où les connexions sont faibles. Les réseaux de fascias souffrent en effet du même problème que les chaînes : ils sont aussi solides et connectés que leur maillon le plus faible. Malheureusement, certains d’entre eux sont minuscules, en particulier ceux qui sont attachés aux os, ce qui rend la perte de connexion assez facile.
Par conséquent, si certains points de connexion, comme les extrémités supérieures du bassin et les extrémités inférieures des trois côtes les plus basses, peuvent être difficiles à aborder, il faut toujours vérifier si ce qui est entraîné peut ou non étirer davantage la colonne vertébrale. En effet, la gravité conduit naturellement le corps à se recroqueviller, et de multiples couches flexibles deviennent rigides, des réseaux fermes deviennent lâches et gonflés… La connexion est alors perdue et le travail sur cette puissance qui viendrait de l’ensemble du corps à travers les fascias devient impossible.
Ceci rend donc fondamentale la nécessité de reconnexion.
II. Reconnexion
Si la perte de connexion liée aux muscles peut être facilement repérée, qu’ils soient trop durs ou trop lâches, cela est plus délicat lorsqu’il s’agit des os, sans parler de la connexion entre eux. Il faut au moins insister, mais avec précaution, sur les zones du bassin et de la poitrine. Comme mentionné dans l’article précédent, un entrejambe arrondi et un ventre qui rétrécit, en particulier autour de la taille, sont des signes que la reconnexion est en cours. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’une connexion correcte mènera à ces résultats, qui donc en sont la conséquence, et non l’inverse, comme le fait de se forcer à rentrer le ventre, par exemple.
En effet, la reconnexion s’apparente à placer la bonne pièce dans un puzzle, et non à assembler de force des pièces qui n’ont rien à voir ensemble.
III. Pièces Du Puzzle
Tout comme les verrous, qui correspondent à l’entraînement du corps rond, la reconnexion correcte de certains réseaux de fascias conduira à un réalignement automatique du corps.
Outre les os et les connexions fasciales, il existe également certaines parties à l’intérieur du corps, comme le périnée pour la plus connue, qui auront un impact profond une fois que l’on sera capable de les remettre à leur place ou de les reconnecter avec d’autres. Par exemple, replacer le périnée à sa place, la plupart du temps plus haut qu’il ne l’est (du fait de la gravité), rendra l’abdomen plus plat. Il est donc très simple de savoir si son entraînement va dans la bonne direction. En effet, une reconnexion conduisant à un ventre plus plat sera considérée comme correcte, tandis que tout exercice le faisant gonfler davantage comme incorrect (autrefois, on utilisait une ceinture autour de la taille pour éviter que le ventre ne grossisse).
À l’extrême, on peut plus ou moins retrouver une silhouette en V sans perdre de poids. C’est exactement comme remettre les pièces d’un puzzle pour recréer la forme d’origine.
Aplatir le ventre n’est pas seulement une question de redécouverte de la verticalité pour ralentir la lutte perdue contre la gravité, son objectif principal est en fait la source de vitalité : les organes.
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