vendredi 19 septembre 2025

Et Où Est Mon Arme ?


槍扎一條線,棍掃一大片
La lance trace une ligne, le bâton balaye une grande surface1.

劍走青,刀走黑
L’épée est verte, le sabre est noir2.

青龍偃月刀:劈、砍、撩、掛、斬、抹、截、攔、挑、刺
Le sabre croissant de lune du dragon vert : fendre, trancher, soulever, accrocher, couper, frapper, intercepter, bloquer, piquer, poignarder.




Depuis très tôt dans l’histoire, les cercles d’arts martiaux en Chine étaient liés à de nombreuses pratiques, allant des pratiques purement guerrières à la chasse (l’arc), la force physique (l’haltérophilie avec le célèbre chaudron à trépied), la recherche spirituelle (de nombreux arts martiaux revendiquent cette fonction. Rappelons également que, parmi les six arts enseignés par Confucius, deux étaient le char et l’arc), cérémoniel (danse3 et arc), compétitif (haltérophilie avec le chaudron à trépied, lutte et, encore une fois, l’arc), protection (milices et escortes), etc.

En période de guerre constante ou de grande insécurité, presque tout le monde savait manier une arme ; en temps de paix, certaines pratiques martiales devenaient un pur divertissement4 ; en période de troubles, certaines pratiques étaient réservées à l’élite ; en temps de paix, les autorités méprisaient parfois les compétences martiales5.
Il semble évident qu’avec le développement de la technologie, qui a changé à jamais l’art de la guerre et rendu les anciennes pratiques et leurs armes totalement obsolètes, les versions plus guerrières des anciens arts martiaux ont progressivement disparu6Trouvant un dernier refuge dans le monde civil, elles se sont transformées en de nombreuses pratiques qui, peu à peu, ont oublié leur objectif premier, l’entraînement aux armes, pour se concentrer souvent sur les pratiques à mains nues. Certaines sont restées basées sur les armes, mais, comme il était légalement ou pratiquement impossible de les utiliser aussi fréquemment qu’auparavant, voire plus du tout, il est devenu difficile de tester leur efficacité. Certaines, comme l’arc il y a plusieurs générations, ont évolué vers des pratiques spirituelles et de compétition ou ont disparu. Les autres suivent aujourd’hui souvent un entraînement centré d’une manière ou d’une autre sur les combats « à mains nues ».
Il peut être intéressant de redécouvrir un peu comment fonctionnaient les pratiques internes axées sur les armes, afin d’essayer de retrouver certaines de leurs méthodes d’entraînement. Après avoir mis en perspective les questions relatives à l’objectif final qui est de manier une arme, une brève description de la manière dont l’entraînement aurait été orienté sera faite.




I. Différentes Armes, Différents Domaines

On ne peut échapper aux divers impacts des armes sur l’entraînement et le combat. De plus, chaque arme a ses propres règles, sans parler de la différence entre la cavalerie et l’infanterie, ou même le combat de chars. Bien sûr, certaines pratiques étaient peut-être plus polyvalentes, entraînant un peu de tout. Néanmoins, certaines des questions auxquelles les gens sont confrontés aujourd’hui lors de l’entraînement peuvent être réexaminées lorsque l’objectif final est d’appliquer l’utilisation des armes et dans quel environnement. Deux exemples peuvent être cités, la force et les problèmes de talon.

1.1 Force
La force doit être considérée comme différente de la force physique pure, d’où le dicton « Sans force, c’est la meilleure force » qui peut encore s’appliquer à ceux qui suivent cette pratique. Il s’agit après tout d’un paradoxe à résoudre, car l’absence de force n’est pas ce que l’on recherche (sinon on aurait utilisé « pas de force est mieux » ou « … est la meilleure solution »), mais la recherche d’un autre type de force que celle provenant uniquement de la contraction musculaire.
Pendant la période des Royaumes combattants en Chine, soulever des chaudrons à trois pieds était un concours très populaire permettant aux artistes martiaux de montrer leurs compétences. C’est, à tout le moins, une indication que la force était considérée comme quelque chose d’utile en temps de guerre. Le port d’armures et le maniement d’armes lourdes, comme la hache-poignard avec une lance, impliquent logiquement un certain degré de force. Pour les archers, cela signifie la capacité d’utiliser des arcs plus puissants et de tirer plus loin ou de mieux pénétrer7Dans tous les cas, plus de force signifiait plus d’endurance, une compétence très importante lorsqu’on est confronté à des heures de combat.
Le plus souvent, la question de savoir si la force est davantage liée à l’endurance ou à la performance dépend du type d’armes utilisées. La première distinction évidente est celle entre les armes blanches et les autres. Pour les premières, l’efficacité dépend généralement davantage du tranchant de la lame que de la force appliquée. Pour les secondes, les bâtons, les marteaux… il semble évident que la puissance fait la différence. Cependant, même parmi les armes blanches, comme le montrent les citations, certaines armes peuvent faire davantage appel à la force en tant que capacité d’endurance que d’autres. On peut facilement opposer l’épée flexible, qui pique légèrement, au large sabre chinois qui frappe puissamment (d’où « lier » contre « balayer »).
En conclusion, contrairement à de nombreuses affirmations très catégoriques sur la valeur ou l’inutilité de la force dans les arts martiaux, son utilisation comme outil plus ou moins puissant dépend entièrement du type d’arme que l’on manie.

1.2 Avec Ou Sans Pieds ?
Une autre question qui se pose encore aujourd’hui est celle de l’utilisation des pieds, et plus particulièrement celle de pousser ou non avec le talon. On peut aborder cette question de trois manières au moins : le type de corps, le type d’arme et, dans certains cas, la profession ou la spécialisation.
a. Fantassin ou Cavalier
Si l’on prend la célèbre posture du cheval, 馬步, il semble évident que le rôle des jambes changera totalement selon que l’on se trouve au sol, sur un char ou à cheval sans étriers. En d’autres termes, soulever des poids au sol ou tirer des flèches à cheval, même dans la même posture, a un impact profond sur l’implication des jambes. De nos jours, on peut faire l’expérience en se tenant debout au sol, dans un véhicule (train, bus…), sur la glace et sur une chaise sans que les pieds ne touchent le sol. Les jambes réagiront de manière totalement différente en termes de génération de puissance et de mouvements.
b. Léger ou Lourd
Lorsque la force est moins nécessaire, la nécessité d’avoir des pieds aussi légers que possible sera mise en avant. À l’inverse, lorsque c’est le cas, l’ancrage au sol fera la différence. Ainsi, en ce qui concerne les armes, les bâtons et les sabres chinois peuvent préférer pousser avec le talon, contrairement aux lances et aux épées flexibles.
c. Profession
La spécialisation peut également conduire à choisir l’un plutôt que l’autre. On peut toujours opposer les bandits et les escortes, dont les compétences spécialisées sont étroitement liées à deux types de capacités appelées 輕功, compétences légères, pour les premiers, et 地功, compétences d’ancrage au sol, pour les seconds. Par conséquent, pas de poussée pour les brigands, mais un travail du talon puissant pour les escortes.
C’est pourquoi il est plus important d’essayer de trouver les racines de sa pratique que de suivre des règles comme des mantras ou une réalité éternellement suprême fantasmée.

Si, pour le soldat ordinaire, l’entraînement était la plupart du temps assez basique et centré sur une seule arme (la lance pour l’infanterie à une certaine époque de l’histoire, par exemple, ou, bien sûr, le tir à l’arc pour la cavalerie), l’entraînement des élites exigeait une formation plus approfondie. 




II. Les Armes, L’élément Central

Pour simplifier, la question de savoir quel corps ou quelle profession spécialisée sera principalement laissée de côté. Malheureusement, le tir à l’arc, en particulier à cheval, ne sera pas non plus décrit. Après tout, ce qui reste des anciennes pratiques se limite désormais principalement à celle à pieds5 et au monde civil des loisirs. Des célèbres 十八般武藝 (dix-huit capacités martiales) aux 十八般武器 (dix-huit armes martiales), la variété des armes en Chine était grande. Néanmoins, beaucoup de ces armes n’étaient pas réellement utilisées par les artistes martiaux, encore moins sur le champ de bataille, et faisaient davantage partie du divertissement qu’autre chose. Cependant, un artiste martial d’élite pouvait avoir accès à toute une gamme d’armes, afin de lui permettre de choisir celle(s) qui lui convenai(en)t le mieux.
Malgré cela, l’entraînement commençait sans armes, les arts internes se concentrant d’abord sur la transformation profonde du corps. Ce n’est qu’après cela que l’on étudiait les armes.

2.1 Commencer Par Les Mains Vides
On commençait généralement par ce qu’on appelait les compétences de base, différents types d’étirements très similaires à l’acrobatie (« Avant d’étudier les compétences, il faut étudier l’acrobatie », 未學功夫,先學跌). Il s’agissait principalement d’un entraînement externe, visant à améliorer l’élasticité des fascias. L’entraînement postural était plutôt interne, renforçant les organes internes, exploitant la vitalité et préparant l’état d’esprit nécessaire au combat9.
Mais, à la fin, les arts martiaux ne peuvent échapper au mouvement, d’où le terme . Pour cela, avant de manier une arme, il fallait apprendre à bouger correctement. Pour les arts internes, cela signifiait également que, dans un corps profondément transformé, la structure, les os et les fascias, ainsi que la vitalité des organes, produisaient la majeure partie de la puissance, tandis que la chair et les muscles se concentraient sur le mouvement du corps. Le mouvement consistait donc à apprendre à utiliser ses muscles avec la nouvelle structure corporelle acquise. C’est pourquoi, et parce que le fait de tenir une arme rendait les mouvements moins naturels pour un débutant, des programmes complets d’entraînement à mains nues avaient été mis au point. Ils n’étaient pas vraiment destinés à être utilisés comme une forme de boxe ou de lutte, ce n’était certainement pas leur objectif. Certains styles avaient même des enchaînements à mains nues si proches du maniement des armes qu’il suffisait d’ajouter l’arme sans changer grand-chose à la forme.
Ce n’est qu’une fois ces bases maîtrisées que l’on commençait à s’entraîner avec des armes.

2.2 Armé
Une fois le corps transformé et les mouvements de base maîtrisés, l’élève était confronté aux armes d’une manière originale : il devait s’entraîner avec une arme surdimensionnée et extrêmement lourde. L’idée, outre celle de modifier encore plus profondément le corps, était d’apprendre à conserver des mouvements naturels et fluides tout en manipulant un objet plutôt lourd et très difficile à manier. Ainsi, il devenait plus facile et moins fatigant de manier l’arme réelle sur le champ de bataille. Rapidité et endurance, tels étaient les deux objectifs de l’entraînement.
Certains styles avaient pour base la même arme pour tous les élèves, les plus connues étant peut-être la grande lance et le grand bâton, et qui représentait la moitié de l’entraînement de base. Dans tous les cas, une version surdimensionnée et extrêmement lourde de l’arme ensuite la plus adaptée au disciple était utilisée pour l’entraînement. 
Les armes d’entraînement impliquaient également des postures et des mouvements de base personnalisés (de nombreuses armes ont un ensemble de mots décrivant leurs principales caractéristiques, voir la troisième citation). Pour celles qui avaient un fourreau, on s’entraînait également à dégainer le plus rapidement possible. Enfin, des exercices spécifiques destinés à chaque arme étaient également conçus.
Une fois que l’on avait trouvé celle qui convenait le mieux, l’entraînement à mains nues changeait également. En effet, l’idée était de modifier les entraînements en fonction des nouveaux besoins venant de l’arme choisie, par exemple en poussant ou non le sol avec le talon, voir le chapitre précédent. De même, en ce qui concerne la dynamique, d’autres exercices pouvaient être pratiqués, comme la marche de l’hirondelle pour la lance flexible ou la marche de l’ours pour le bâton, par exemple.
Bien sûr, ce qui a été décrit n’est qu’une idée générale, une piste de recherche, et non une méthode d’entraînement standardisée. La réalité, surtout sur une longue période, est beaucoup plus complexe.




Comme pour beaucoup de choses dans les pratiques anciennes, il s’agit d’une question de timing et de méthode en fonction d’objectifs précis, et non de principes ou de vérités éternels à observer aveuglément. Les armes anciennes étant obsolètes, il est aujourd’hui presque impossible de s’entraîner réellement selon ces anciennes méthodes, et encore plus de découvrir l’efficacité réelle de son entraînement au maniement des armes. De plus, suite à leur lent déclin, de plus en plus d’exercices d’entraînement spécifiques aux armes ont tendance à disparaître, tout comme les compétences qui y sont rattachées.





1. Il existe plusieurs versions de ce dicton, mais toutes font référence à la ligne pour la lance et à la surface pour le bâton. Il est également intéressant de noter que ce qui s’applique à la lance et au bâton, dans la mesure où leurs différences sont indiquées, peut également être transposé à l’épée et au sabre. Non seulement pour ce dicton, mais aussi inversement pour le second.
2. Le vert et le noir sont des jeux de mots sur les couleurs et les caractères. Ainsi, le vert pour l’épée indique la nécessité d’être vif, léger, agile, rapide et souple. Le noir pour le sabre indique la nécessité d’être féroce, violent, cruel et vigoureux. On peut également se référer à un autre dicton : « 刀如猛虎,劍如飛鳳 », le sabre est comme un tigre féroce, l’épée comme un phénix volant.
3. La danse occupe une place particulière dans les arts martiaux, non seulement en raison de l’homophonie entre les deux caractères qui les désignent, 舞 et 武, mais aussi parce qu’au début, on utilisait des tambours et des gongs pour diriger les formations militaires, faisant de la guerre une danse géante. Elle était également utilisée, de temps à autre, d’une manière très similaire au Haka. Le deuxième empereur de la dynastie Song était connu pour emmener un groupe de soldats entraînés à la danse du sabre afin de montrer sa puissance : « Tout d’abord, cet empereur a sélectionné des centaines de guerriers issus de différentes armées et leur a appris à danser avec des sabres. Ils étaient tous capables de lancer des sabres en l’air et de sauter à gauche et à droite pour les rattraper. Tous ceux qui les voyaient étaient effrayés. » Suite Du Miroir Complet Pour Aider Au Gouvernement, volume 10 (先是帝選諸軍勇士數百人,教以劍舞,皆能擲劍於空中,躍其身左右承之,見者無不恐懼《續資治通鑑・第一十卷》)
4. Sans parler des liens avec le théâtre chinois, la danse de l’épée était un divertissement classique à travers l’histoire de la Chine. La tentative d’assassinat de Liu Bang, me fondateur de la dynastie Han, lors d’une telle représentation en temps de guerre, est sans doute la première chose qui vient à l’esprit. Cependant, une version plus érotique semble avoir existé en temps de paix, sous la dynastie Tang, qui a évolué vers une forme plus respectable, louée par le poète Dufu (L’épée Huntuo et Mlle Gongsun, 劍器渾脫 et 公孫大娘). Au cours de leur histoire, les arts martiaux en tant que divertissement ont toujours existé sous des formes nombreuses et variées, même si certains les considéraient comme 賣藝, ce qui, plus que « gagner sa vie en tant qu’artiste », devait être pris dans le sens de trahir son art.
5. Sous la dynastie Yuan, la pratique du tir à l’arc était principalement réservée aux Mongols et strictement interdite aux Chinois du sud. À l’inverse, sous la dynastie Song, l’entraînement aux arts martiaux, y compris le tir à l’arc, était méprisé par la classe supérieure lettrée. L’expression chinoise 熟能生巧, qui signifie « C’est en forgeant qu’on devient forgeron », provient en réalité d’une histoire dénigrant les compétences physiques. Chen Yaozi, le personnage de l’histoire qui est raillé pour être fier de ses talents d’archer, fut également battu par sa mère pour avoir voulu accepter un poste militaire grâce à ces talents, dégradant ainsi la position de sa famille qui avait été acquise grâce à ses mérites civils…
6. Cela ne s’est pas produit du jour au lendemain, comme la plupart des gens le pensent. Les armes à feu sont apparues dès la dynastie Song et étaient couramment utilisées pendant la dynastie Ming. Il s’agit simplement du fait que leur technologie n’était pas assez avancée pour remplacer totalement les anciennes armes et changer radicalement la façon dont on menait une guerre à cette époque. Les nouvelles armes, les changements dans le terrain des champs de bataille ou les règles d’engagement avaient déjà rendu certaines armes, sinon obsolètes, du moins beaucoup moins importantes. On peut citer l’exemple des chars, qui étaient au centre des arts martiaux lorsque les champs de bataille étaient principalement du ressort des nobles pendant la période des Printemps et Automnes. Après avoir perdu de leur importance martiale, le monopole guerrier de l’aristocratie a disparu et les chars sont devenus inutiles face à une infanterie nombreuse et loin des plaines. Les chars sont restés pendant un certain temps un moyen de perfectionnement personnel pour les gentilshommes, puis ont complètement disparu. On peut toutefois se demander si la position du cheval, 馬步, n’est pas en partie un vestige très lointain d’une époque où tout noble se devait d’être un aurige accompli.
7. Pour ceux qui, au fil des siècles, pratiquaient le tir à l’arc comme une activité plus spirituelle et rituelle, la profondeur à laquelle la cible était touchée a tout simplement disparu en tant que compétence. Pour certains, la forme est devenue encore plus importante que le simple fait de toucher la cible… En d’autres termes, pour ceux qui s’entraînaient au tir à l’arc non pas pour le champ de bataille, mais comme une pratique moins martiale, la force est devenue une question moins importante. Ceci est illustré, par exemple, dans les Registres Musicaux Du Livre Des Rites : « Après on sait que le roi Wu ne prenait plus les armes, il avait dissous ses armées et pratiquait le tir à l’arc dans les faubourgs*, laissant le tir à gauche à Lishou et le tir à droite à Zouyu, et la pratique du tir pour percer la peau fut abandonnée. » (然後知武王之不復用兵也。散軍而郊射*,左射貍首,右射騶虞,而貫革之射息也。) *(郊射 fait également référence au culte du ciel et à la sélection de talents par le biais de concours de tir à l’arc).
8. Les chars ont disparu, mais le tir à l’arc à cheval des steppes, qui a eu un impact si long et si profond sur l’art de la guerre en Chine, existe toujours en Mongolie.
9. Un des premiers exemples, parmi d’autres, de la différence entre l’entraînement comme loisir et l’entraînement plus professionnel peut être observé dans une histoire, à la fois dans le Zhuangzi et le Liezi, où un archer habile est amené par quelqu’un au sommet d’une haute falaise et invité à tirer de la même manière expérimentée. Incapable de bouger à côté du précipice, il lui est dit : « L’homme accompli contemple le ciel bleu au-dessus de lui, plonge dans la Source Jaune (les enfers) en dessous, libre dans les huit confins de l’espace, son esprit et son souffle inchangés. À présent, tu veux cligner des yeux par peur, et il serait dangereux pour toi de viser ! » (夫至人者,上闚青天,下潛黃泉,揮斥八極,神氣不變。今汝怵然有恂目之志,爾於中也殆矣夫!)

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